L’assurance-vie étant gérée par différents organismes, le montant minimum pour adhérer est décidé par chacun d’eux et généralement en fonction des différents types de contrats. Quant au montant des versements, il est librement déterminé par le souscripteur lui-même.
Rappelons que l’assurance-vie est un produit d’épargne répondant à plusieurs objectifs : se constituer une économie d’argent sur le moyen ou le long terme, anticiper sa retraite, protéger ses proches à son décès. Il est donc particulièrement important de savoir planifier, de préférence, le montant et la fréquence de ses versements.
La majorité des contrats d’assurance-vie sont accessibles à partir d’un montant raisonnable, et certains proposent même le seuil minimal de 100 euros. Dans d’autres cas, ce montant est plus élevé, notamment pour les contrats sélectifs et qui ciblent une certaine catégorie d’épargnants, ceux à revenus plus conséquents. Ainsi, le montant minimal de la souscription est de 1 000 à 1 500 euros, voire plus.
Comme tout produit géré par un tiers, l’assurance-vie génère, elle aussi, des frais – dont ceux qui sont prélevés au moment de la souscription. Ce sont les frais d’entrée. Certains contrats n’en prélèvent aucun (0% de frais de souscription) ; mais en règle générale, ceux-ci atteignent parfois jusqu’à 5%. Un barème dégressif peut aussi être appliqué et tient alors compte du montant du versement. Ce paramètre est à considérer en même temps que le montant de votre adhésion afin de bien anticiper la somme réellement capitalisée.
Les versements sont libres, et tout épargnant peut alimenter son épargne sans restriction en ce qui concerne un éventuel plafond. Attention cependant à ne pas investir une trop grosse somme d’argent sur des contrats risqués, tels que ceux dits multisupports, car le capital n’est pas garanti et vous risquez votre épargne en cas de mauvaise conjoncture et de bouleversement du marché financier. Ces derniers en effet reposent sur des valeurs mobilières reconnues pour leur volatilité, de même que sur des fonds d’investissement alternatifs tels que l’immobilier – qui est plus sécurisé.
L’idéal serait d’investir dans un second contrat, si vous souhaitez faire fructifier une somme d’argent assez importante, le but étant la diversification. Ainsi, vous sécurisez efficacement votre placement.
Prévoyez de vous acquitter des frais de gestion annuelle qui sont prélevés automatiquement par votre assureur. Ceux-ci sont de 0.75% à 2% en moyenne et correspondent aux commissions de ce dernier par rapport à la gestion de votre épargne. Renseignez-vous à l’avance sur le taux pratiqué, sachant que ce paramètre entre aussi en compte dans le comparatif afin de vous aider à faire le bon choix.
C’est par rapport à vos objectifs que vous réaliserez les différentes simulations requises afin d’anticiper ce que vous rapportera votre contrat. Vous pouvez optimiser vos versements grâce à ces simulations et en déterminant vos objectifs à terme – que ce soit le montant que vous souhaitez jouir au moment du rachat, ou les rentes viagères que vous percevrez à la retraite – si vous avez décidé d’épargner sur le long terme.
Le versement programmé est un moyen de capitaliser de manière efficace, car vous épargnez de manière systématique pendant la périodicité qui vous convient. Exemple : tous les mois, tous les trimestres, tous les semestres ou chaque année. Vous fixez le montant dans votre contrat et celui-ci alimentera votre épargne. Ces versements seront alors prélevés de votre compte ; vous pouvez aussi opter pour le virement manuel.